J’aurais aimé te regarder, fier comme un paon, faire tes premiers pas. Exit les nuits blanches de ma mémoire. Toi seul, sur ce petit chemin de campagne, sur lequel tu aurais hésité en nous tenant la main au départ, pour de mieux en mieux te débrouiller, à tel point que tu n’aurais même pas senti que nos mains n’étaient plus là pour te tenir depuis une bonne dizaine de mètres.
Tu nous aurais regardé, en retournant sur cette route qui désormais ferait partie de ta vie, peut-être même serais-tu devenu un champion de foot ? Où bien serais tu allé marcher plusieurs heures en montagne, en compagnie de celui ou celle qui nous aurait ravi notre petit prince.
Puis, tu aurais entamé des études, après le bac non négociable, vers la médecine ? L’histoire ? Les sciences politiques ? La musique ?
Tant de chemins se seraient ouverts devant toi à mesure que tu y aurais déposé ta présence dans chaque pas, chaque vibration de l’air, ce voleur de micro particules qui constituent les anges.
Tu les a rejoint, les anges, et ta maman et moi sommes persuadés que tu te promènes dans un paradis, dans lequel, peut être, tu es en train de vivre ce que tu n’as pas pu avoir ici…
Nous pensons beaucoup à toi, et nous t’aimons de tout notre cœur, ne l’oublie jamais.
Allez, marche, cours, rie, pleure, et aime, ce que nous avons du mal à faire ici…
Ce n’est qu’un au revoir, fiston…

Laisser un commentaire